Cet espace qu’on tenait jadis pour contingent,  vu comme  moins important surtout en matière de progrès, est aujourd’hui objet de préoccupations. A cette heure de profondes mutations, point n’est besoin de percevoir seulement la ruralité comme un monde agricole, ce lieu d’exode que l’attractivité des villes semblait avoir placé sans recours à la remorque de la modernité. Cette dynamique conduit ainsi à revisiter la question de l’éducation dans les territoires ruraux, d’autant plus qu’ils constituent un atout essentiel pour le développement. Au-delà des perceptions souvent négatives, il est nécessaire de repenser, de reconstruire  le monde rural en vue de bâtir un idéal de vie où  chaque couche sociale partage les mêmes valeurs.